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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 17:21





Le Prophète de la miséricorde

Il y a bien une chose dont on ne doute point, c'est que notre Prophète Muhammad, que la paix soit sur lui, était un exemple parfait dans le bon comportement. Ceux-là mêmes qui se sont opposés à lui en le traitant de menteur et en l’offensant témoignèrent de son noble comportement. En effet, lorsqu’Abou Jahl fut interrogé sur l’honnêteté du Prophète, il répondit : « Je jure par Allah que Muhammad est honnête et il n’a d’ailleurs jamais menti ! » De son mérite, toutes les créatures ont témoigné, jusqu’à ses adversaires, /La vérité est celle qui est attestée, malgré eux, par les contestataires ! Ce livre est un groupement de six beaux livres sur notre Prophète Muhammad qui le présentent sous différents aspects. À découvrir et à lire. Un livre pour tous, musulmans ou pas…

Sommaire :

Quelques aspects du comportement de notre prophète Muhammad
Le prophète Muhammad et la femme…
Le prophète Muhammad dans la Thora et l’Evangile
Que disent-ils du prophète Muhammad ?
Quelques traits de caractère du prophète Muhammad
99 hadiths du prophète Muhammad


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La réponse éclairée ou la réelle description de notre Prophète bien-aimé

Ami lecteur, vous ne connaissez pas encore le prophète de l’islam, vous ignorez ses enseignements, vous ne le connaissez pas suffisamment pour tirer profit de sa moralité exemplaire, alors nous vous convions à prendre le temps de le connaître ? Ce livre a pour objectif principal de présenter cette grande personnalité qui a changé la face du monde après qu’il fut pris en dérision par la presse occidentale. Une opinion juste et objective passe obligatoirement par soi-même, nous vous invitons donc à lire cet ouvrage pour vous forger votre propre opinion. Cela ne vous coûtera rien, mais ne fera que marquer l'ouverture d'une ère absolument nouvelle dans votre vie…


 

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L'amour du prophète

Ce fascicule répond à la question suivante: comment faire partie de ceux qui aiment vraiment le prophète?

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 13:09
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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 13:04





1- Il est vrai que l'islam dit que chaque musulman et musulmane qui assiste à un acte répréhensible, doit rappeler à celui qui le commet ses devoirs vis-à-vis de Dieu. Mais le Prophète (sur lui la paix) a aussi enseigné la progressivité dans le rappel, ce qui est valable pour les musulmans en général, mais aussi et surtout pour ceux qui viennent de se convertir à l'islam. Le Prophète (sur lui la paix) avait envoyé Mou'âdh au Yémen vers la fin de sa vie, alors que la plupart des obligations et des interdictions de l'islam étaient déjà révélées. Or, il lui avait bien recommandé d'être progressif lorsqu'il informerait ceux qui se convertiraient à l'islam des obligations leur incombant :

« Tu vas te rendre auprès d’un peuple de Gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les invites soit l’adoration de Dieu. Lorsqu’ils connaîtront cette adoration de Dieu, informe-les que Dieu a rendu obligatoires cinq prières dans la journée et la nuit. Et lorsqu’ils feront cela, informe-les que Dieu a rendu obligatoire sur eux une aumône qui sera prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres… » (Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim).

Les musulmans et musulmanes doivent donc se souvenir de cet enseignement du Prophète (sur lui la paix) et ne pas vouloir tout rappeler (ce qui est fondamental/obligatoire, comme ce qui est secondaire/purement facultatif) à celui ou à celle qui vient de se convertir.

 

2- Et s'il s'agit de quelque chose de nécessaire qu'il faut rappeler, les musulmans et musulmanes doivent également se souvenir que le Prophète (sur lui la paix) a enseigné dans ce cas la douceur. Surtout vis-à-vis de celui ou celle qui vient d'embrasser l'islam et qui ne sait pas grand-chose de ses règles, pour qui il faut avoir beaucoup de compréhension.

Justement, Mou'âwiya ibn al-Hakam raconte ainsi une expérience vécue auprès du Prophète (sur lui la paix) alors qu'il s’était converti récemment :

« Pendant que j'accomplissais la prière sous la direction du Prophète, quelqu'un éternua. Je dis alors : “Que Dieu te fasse miséricorde !” [Formule que l'on dit en pareille circonstance, mais pas pendant la prière]. Les gens me regardèrent alors avec étonnement. Je leur dis : « Eh bien, qu'avez-vous à me regarder ainsi ? » Ils se mirent alors à tapoter de leurs mains sur leurs cuisses. Lorsque je vis qu'ils me demandaient ainsi d'observer le silence, je me tus. Lorsque le Prophète termina sa prière… Mes parents peuvent être témoins du fait que je n'ai jamais vu quelqu'un, ni avant lui ni après lui, enseigner d'une meilleure façon que lui. Par Dieu, il ne me blâma pas, il ne me frappa pas, il ne me dit rien de mal. Il me dit :

« En prière, il ne convient pas qu'il y ait quelque chose relevant des paroles des gens. Cette prière n'est que proclamation de la pureté de Dieu, proclamation de la grandeur de Dieu, et récitation du Coran. »

 Je lui dis : « Ô Messager de Dieu, il n'y a pas longtemps que j'ai quitté l'état de non-croyance, et Dieu nous a offert l'islam récemment. Mais il y a parmi nous des gens qui se rendent auprès des devins. » Il me répondit :

« Eh bien, ne te rends pas auprès d'eux »… »  

(Rapporté par Mouslim, nº 537).

Un autre compagnon du Prophète (sur lui la paix) raconte :

« Nous étions en train de parler de quelque chose. Il n'y avait pas longtemps que je m'étais converti à l'islam, et je dis [par habitude, pour appuyer mon propos] : « Je jure par Al-Lât et Al-'Uzzâ [deux idoles de l'Arabie préislamique] ». Les autres compagnons du Prophète présents me dirent : « Quelle horrible parole as-tu dite là ! Rends-toi auprès du Prophète et informe-le de ce que tu as dit, car nous pensons que tu es peut-être devenu incroyant. » Je me rendis auprès du Prophète et lui racontai ce qui s'était passé. Il me dit : « Dis trois fois : « Il n'y a aucune divinité en dehors de Dieu, qui est unique et n'a pas d'associé », demande trois fois à Dieu de te protéger contre le démon, souffle sur ta gauche trois fois, et ne redis plus cela. » (Rapporté par An-Nassaï, nº 3776).

Le Prophète (sur lui la paix) avait compris qu'il n'avait pas fait ce serment par apostasie, mais simplement parce qu’il avait encore l'habitude de le dire et ce serment était encore ancré en lui.

C'est à ce genre de fait, tout à fait prévisible et involontaire de la part de personnes qui viennent de se convertir que se rapporte, d'après le savant Ibn Hajar, cette autre parole du Prophète (sur lui la paix): « Celui qui fait un serment et a dit : ‘Je jure par Al-Lât et Al-'Uzzâ’, qu'il dise (aussitôt) : ‘Il n'y a aucune divinité en dehors de Dieu ». Et celui qui a dit : « Viens jouer à un jeu de hasard », qu'il donne une aumône. » (rapporté par Al-Boukhârî, nº 4579, et par Mouslim, nº 1647).

Les Arabes d'avant l'islam étaient friands des jeux de hasard avec mise d'argent, et si un musulman fraîchement converti disait par réflexe, sans réfléchir, à un ami : « Viens jouer à un jeu de hasard », il devra être conseillé avec douceur pour qu’il se repente et il donnera lui-même une aumône à un pauvre pour prendre de bons réflexes et de bonnes habitudes.

3- Enfin, il faut savoir qu'en islam, les musulmans et musulmanes rappellent, ils ne jugent pas. Dieu dit :

)وَذَكِّرْ فَإِنَّ الذِّكْرَى تَنْفَعُ الْمُؤْمِنِينَ(

( Et rappel, car le rappel profite aux croyants.)

(Qui éparpillent/55)

Le Jugement pour les croyances et les actes se fera par Dieu, le jour du jugement. Il est vrai que, dans un pays musulman, – comme dans tous les pays du monde, des juges existent dans des tribunaux qui rendent des jugements juridiques face à une infraction constatée de la loi du pays. Mais ce n'est pas de ce jugement-là que nous parlons. Nous parlons du jugement qui consisterait à dire : « Toi tu iras au paradis ou toi tu iras en enfer ou Dieu ne te pardonnera jamais, etc. Mais ceci n’incombe pas au musulman, car ce genre de jugement est réservé à Dieu seul.

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 13:03





Ce qui est certain, c'est que la validité de la conversion ne repose pas sur la circoncision : même au cas où quelqu'un se serait converti, mais ne se serait ensuite pas fait circoncire, sa conversion est en-soi valable. La seule question qui se pose est de savoir si se faire circoncire est obligatoire ou pas, et si le fait de ne pas s'être fait circoncire après s'être converti constitue donc un péché ou pas. D'après les savants Ash-Shâfi'î et Ahmad, la circoncision est effectivement obligatoire, tandis que le savant Abû Hanîfa la recommande fortement (Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, p. 461 et p. 2752). Le savant Ash-Shawkânî a donné préférence à l'avis disant que ce n'est pas obligatoire (Nayl al-awtâr, tome 1 p. 135). Il y a certes un hadith du Prophète (sur lui la paix) où il a dit :

« Celui qui se convertit, qu'il se fasse circoncire »,

Mais Ash-Shawkânî a démontré qu'aucun hadith indiquant le caractère obligatoire de la circoncision n'est authentique (Nayl al-awtâr, tome 1 p. 135). Même ceux des savants qui pensent que c'est obligatoire disent qu'au cas où, à cause de l'âge, il ne serait pas bon pour quelqu'un de se faire circoncire (selon avis médical), alors il ne le fera pas (Fat'h ul-bârî, tome 10 p. 419).

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 12:59





La personne prononce la formule « Je témoigne qu'il n'y a aucune divinité méritant d’être adorée en dehors de Dieu et que Muhammad est le messager de Dieu » (En phonétique : Ach-Hadou ane lâ ilâha illa lahou wa ach-hadou anna Mouhamadane rassouloullahi). Le mieux est qu'elle le fasse devant d'autres personnes, puisqu'il s'agit d'un témoignage.

              Après cela, vous êtes musulman(e) avec l’aide de Dieu…

 Il y a aussi une autre formule que l'on peut également dire et qui est extraite d'une parole du Prophète (sur lui la paix) : « Je crois en Dieu, en l'existence des anges, en les Livres de Dieu, en Ses messagers, au Jour dernier, et au Destin (que le bien et le mal ont été prédestinés par Dieu). »

 
Il est bon d'informer des musulmans et musulmanes de sa conversion à l'islam. En effet, l’islam est une religion qui appelle à l’union.

À partir de ce moment, on apprendra peu à peu non seulement les actes du culte, mais aussi les règles éthiques, morales et sociales que l'islam offre aux femmes et aux hommes. Cela se fera peu à peu. Il ne faut pas s'angoisser dès le premier instant, et il ne faut surtout pas croire que l’on pourra tout appliquer en peu de temps, mais l’islam est une école de la vie, elle éduque selon chaque possibilité de la personne. La personne prendra soin d’apprendre sa croyance avant toute chose puis les cinq piliers de l’islam et les mettre en pratique.

Le jour où l'on se convertit, il est mieux de prendre un bain complet (dans certains cas cela peut également être obligatoire), et ceci pour se purifier, car l’islam efface tous les péchés commis avant la conversion, c’est une nouvelle naissance en quelque sorte. D’où le fait de se débarrasser de la pilosité qui se trouve sous les aisselles et sur le pubis (comme les musulmans et les musulmanes le font tout au long de leur vie). En effet, se débarrasser de cette pilosité est un acte de propreté en islam et un signe de la saine nature (la fitra).

Certains organismes et instituts délivrent des « certificats d'appartenance à la religion musulmane », certificats établis devant le témoignage, par la personne, de la formule de foi. Ces certificats ne servent pas à prouver aux yeux des autres musulmans sa conversion à l'islam, mais seulement à l'accomplissement du pèlerinage à La Mecque (les autorités saoudiennes demandant souvent, pour des raisons évidentes d'administration, ce genre de certificats). Donc, il serait utile de se le procurer. En France, les grandes mosquées, comme celle de Paris le délivrent.

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 12:57


         L'acceptation des deux points mentionnés ci-dessus revient à accepter des choses plus globales, comme :

- vouloir sincèrement adorer Dieu et se soumettre à ce que Dieu veut. Il faut donc adorer Dieu sans rien lui associer et croire que nul ne mérite d’être adoré si ce n’est Dieu seul. Il faut mettre en application ses ordres et ses prescriptions selon ses possibilités.

- croire comme véridiques toutes les paroles de Dieu (le Coran) et tout ce que Muhammad, Son dernier Messager, a montré comme voie (ses actes, ses paroles et approbations). Ce dernier témoignage implique de croire qu’il n’y a aucune personne sur terre qui mérité d’être suivie si ce n’est le Prophète (sur la paix). Nous disons bien « suivie » et non « adorée », car l’adoration n’est vouée qu’à Dieu seul, mais il faut l’adorer comme l’a adoré notre Prophète sans rien ajouter quoi que ce soit à sa législation ou en soustraire quoi que ce soit. C’est cela le réel suivi du Prophète (sur lui la paix).

         « Croire en quelque chose », ce n'est pas seulement « savoir l'existence de cette chose », c'est « savoir et accepter de tout son cœur, sans retenue, l'existence de cette chose » et mettre en application ce que ce témoignage implique. 

         Celui ou celle qui se convertit doit le faire sincèrement pour Dieu et non pas pour rechercher un avantage matériel ou social (quel qu'il soit). Les musulmans et musulmanes n'ont aucune possibilité ni aucun droit de dire d'une personne qu'elle s'est convertie pour obtenir un avantage social. Mais Dieu, lui, sait ce que recèlent les cœurs et il demandera des comptes à chacun et à chacune le jour du jugement.

Dieu dit (selon Abraham) :

)وَلا تُخْزِنِي يَوْمَ يُبْعَثُونَ# يَوْمَ لا يَنْفَعُ مَالٌ وَلا بَنُونَ# إِلا مَنْ أَتَى اللَّهَ بِقَلْبٍ سَلِيمٍ(

(Et ne me couvre pas d’ignominie le jour où l’on sera ressuscité # le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité # sauf celui qui se présente à Dieu avec un cœur sain. ) (Les Poètes/87-89)

 

         L’attestation que « Nulle divinité ne mérite d’être adorée sauf Dieu » et que « Muhammad est le Messager de Dieu », en expliquant sa signification et en montrant les conditions de cette attestation.

  Son sens est le suivant :

  « Nulle divinité ne mérite d’être adorée… » Signifie : renier tout ce qui est adoré en dehors de Dieu.

  « …Sauf Dieu » signifie : affirmer que l’adoration est réservée à Dieu, sans aucun associé.

  Quant aux conditions de cette attestation, elles sont au nombre de huit :

1.     La connaissance (de son sens) qui s’oppose à l’ignorance.

2.     La certitude qui s’oppose au doute.

3.     L’exclusivité du culte (la sincérité) qui s’oppose au polythéisme.

4.     La véracité qui s’oppose au mensonge.

5.     L’amour qui s’oppose à la haine.

6.     La soumission qui s’oppose au délaissement.

7.     L’acceptation qui s’oppose au rejet.

8.     Le rejet de tout ce qui est adoré en dehors de Dieu.

 

Certains ont rassemblé ces conditions sous forme de vers :

  Savoir avec certitude, sincérité,            

            Amour, soumission, mais aussi véracité,

  L’acceptation, et huitièmement le rejet,

De tout ce qui, en dehors de Dieu, est adoré.

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 12:18






         Il s'agirait plutôt d'une « reconversion à l'islam », puisque, comme l'a dit le Prophète (sur lui la paix), chacun et chacune naissent en étant prédisposés (fitra) à l'aspiration et à la soumission à Dieu, ce qui est le sens du mot « islam ».


         En islam, étant donné qu'il n'y a pas de clergé, il n'y a pas de représentant de Dieu sur terre au sens clérical du terme. En effet, en islam, tous les musulmans sont des représentants de Dieu sur terre sans aucune distinction si ce n’est avec la piété. De même, il n'y a pas de baptême comme c'est le cas dans le catholicisme. Pour se convertir à l'islam, il suffit d'accepter qu’« il n'y a aucune divinité digne d’être adorée en dehors de Dieu et d’accepter que Muhammad (sur lui la paix) est le dernier Messager de Dieu ». Le mieux est qu'on le fasse devant d'autres personnes, puisqu'il s'agit d'un témoignage.


         Il est bon que des musulmanes et musulmans, qui sont présents dans le lieu que l'on habite, sachent que l'on s'est reconverti à l'islam. Cela parce que les musulmans forment une grande communauté (qui n'est basée ni sur la race ni sur la couleur de la peau, mais sur l'acceptation d'une même croyance, conception du sens de la vie et sur le partage de valeurs communes), et le Prophète (sur lui la paix) a souvent rappelé qu'il faut rester attaché à la communauté (al-jamâ'ah) (ce d'autant plus qu'il n'y a pas de clergé en islam). Cela est d'ailleurs utile pour maintes occasions : en cas de décès, par exemple, les frères et sœurs pourront prendre les mesures nécessaires pour qu'on soit inhumé aux côtés de ses frères et sœurs musulmans.

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 19:47
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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 18:33


 

Frère et sœur musulman – nul doute que vous connaissez l'excellence de l’apprentissage du Qur’an et l'excellence de son enseignement. Le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam) a dit :

 

« Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Qur'an et l’enseigne. »

 

Voici quelques règles qui vous aideront dans la mémorisation du Qur'an, qu’Allah nous en fasse profiter.

 

Première Règle : Al-Ikhlas - (Sincérité)

La purification de l'intention et sa correction est obligatoire. De même, il faut s’en préoccuper et mémoriser le Qur’an pour la Face d'Allah, le Sublime et Glorifié et pour obtenir le succès et Son Paradis et obtenir Sa satisfaction.

Aussi l'obtention de cette récompense puissante est réservée à ceux qui ont récité le Qur’an et l'ont mémorisé. Allah le Glorifié dit :

« Adore donc Allah en Lui vouant un culte exclusif. C’est à Allah qu’appartient la religion pure. » [sourate Az-Zumar :2-3]

« Dis : “Il m'a été ordonné d’adorer Allah en Lui vouant exclusivement le culte » [sourate Az-Zumar :11]

Et le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Allah le Glorifié dit : Je me suffis et Je n’ai besoin d'aucun associé. Ainsi, quiconque fait une action pour l'amour de quelqu'un d’autre que Moi, verra cette action laissé par Moi à celui avec qui il M’a associé. » [Bukhari et Muslim]

Donc, il n'y a aucune récompense pour celui qui a récité le Qur’an et l'a mémorisé pour se montrer et être entendu. Il n'y a aussi aucun doute que celui qui a récité le Qur’an par désir de ce monde et en recherchant quelque récompense de ce monde est coupable.

 

Deuxième Règle : Correction de la prononciation et de la récitation

Le premier pas dans la mémorisation du Qur’an après al-ikhlas est l'obligation de corriger la prononciation du Qur’an. Cela ne vient qu’en écoutant un bon lecteur ou un hafidh (personne qui a mémorisé tout le Qur’an) précis. Le Qur’an n'est appris qu’en acquérant cela. Ainsi, le messager (salallahu ‘alayhi wa sallam) qui est le plus éloquent des Arabes dans le discours, l'a pris de Jibril (‘alayhi sallam) oralement. Le messager (salallahu ‘alayhi wa sallam) lui-même s’employait à réciter le Qur’an (en entier) à Jibril une fois chaque année et l'année de sa mort il le lui a récité deux fois. [Rapporté par Al-Bukhari]

De même, le messager l'a appris aux Compagnons (radhiallahu ‘anhum) oralement et ceux après eux l'ont entendu des Compagnons et cetera pour chaque génération après eux.

Prendre le Qur’an d'un bon lecteur est obligatoire. De même, corriger d’abord la récitation et ne pas dépendre de quelqu’un dans sa récitation, même si on connaît la langue arabe et ses principes, est aussi obligatoire. Car, dans le Qur’an, il y a beaucoup de verset qui viennent d’une manière opposée à ce qui est bien connu dans les règles de la langue arabe.

 

Troisième Règle : Spécifier une limite quotidienne pour la mémorisation

Il est nécessaire pour celui qui désire mémoriser le Qur’an qu'il mette lui-même une limite quotidienne pour la mémorisation. Un certain nombre de verset par exemple, peut-être une page ou deux pages ou même un huitième d'un juz (un trentième du Qur’an). Donc il commence, après avoir corrigé sa récitation et définit sa limite quotidienne, à apprendre par répétition fréquente. Il est aussi nécessaire que cette répétition soit faite mélodieusement pour d’une part suivre la sunna et d’autre part pour que cette mémorisation soit ferme et forte. La récitation mélodieuse est agréable à l’écoute et aide aussi dans la mémorisation. En outre, la langue reviendra à un ton spécifique (de voix) et suite à cela, il deviendra familier avec n'importe quelle erreur chaque fois que l'équilibre dans la récitation et le ton familier deviendra désordonné. Le lecteur saura que sa langue ne lui obéira pas quand il fait une erreur et que si le ton est faux, sa mémorisation lui reviendra.

Tout ceci,  parce que la récitation du Qur’an et l'embellissement avec la voix est quelque chose qui a été commandé. Il n'est pas permis de s'opposer à cet ordre en raison de la parole du messager (salallahu ‘alayhi wa sallam) : « Quiconque n'orne pas le Qur’an (en le récitant mélodieusement) n'est pas des nôtres. » [Al-Bukhari]

 

Quatrième Règle : Ne pas dépasser sa limite quotidienne jusqu’à avoir perfectionné sa mémorisation.

Il n'est pas permis à celui qui apprend le Qur’an de passer à une nouvelle partie du Qur’an, jusqu’à ce qu'il perfectionne la mémorisation de sa limite précédente. Pour que ce qu’il apprend soit fermement établi dans son esprit. Il n'y a aucun doute que parmi les choses qui facilitent la mémorisation est de réciter ce qu’il a appris à chaque heure du jour et de la nuit. En le récitant dans les prières silencieuses et s'il est imam, dans les prières à voix haute. Aussi dans les prières surérogatoires (nawafil) et dans les temps où on attend les prières obligatoires. Par cette méthode, le mémorisation deviendra beaucoup aisée. De cette façon il est possible à une personne de le pratiquer même s'il est occupé par d'autres choses ou qu’il n’a pas de temps spécifique pour mémoriser le Qur’an. Ainsi, la nuit n'arrivera pas sans que ces versets soient mémorisés et fermement établis dans son esprit. Et si quelque chose l’a occupé, il ne doit pas aller à la partie suivante du Qur’an, plutôt il doit continuer le deuxième jour sur ce qu’il a commencé le jour d’avant, jusqu’à ce que la mémorisation soit perfectionnée.

 

Cinquième Règle : Utiliser la même copie (Mushaf) du Qur’an

Parmi les choses qui facilitent la mémorisation est de se tenir fermement à utiliser le même mushaf (copie du Quran) et ne jamais en changer. Ceci, parce qu'une personne, pour mémoriser, utilise la vue aussi bien que l’ouïe. L’écriture et la forme des versets et leurs places dans le mushaf laissent une empreinte dans l’esprit quand ils sont récités et regardés fréquemment. Si ce lui qui apprend devait changer son mushaf avec lequel il apprend ou s'il apprenait avec différentes copies, les versets occuperaient des places différentes et l’écriture peut aussi être différente. Cela rend la mémorisation difficile pour lui. Donc il est obligatoire pour celui qui apprend le Qur’an d’avoir un seul mushaf avec une seule écriture et il ne doit jamais le remplacer.

 

Sixième Règle : La compréhension est la voie vers la mémorisation

Parmi les choses qui facilitent énormément le processus de mémorisation est de comprendre les versets que l'on a mémorisés et de connaître leur rapport et liaison, l’un avec l’autre. C'est pourquoi, il est nécessaire de lire le tafsir (exégèse, explication) des versets qu'il désire mémoriser et de connaître leur rapport, les uns avec les autres. Aussi, de s’en rappeler quand il récite. Cela rend plus facile la mémorisation des versets. Ceci dit, il est aussi nécessaire qu'il ne dépende pas de la connaissance du sens des versets pour les mémoriser. Plutôt la répétition de ces versets doit être la fondation. Cela doit être fait jusqu’à ce que la langue puisse réciter les versets même si l’esprit est occupé à autre chose que la signification de ces versets. C'est le signe que les versets sont fermement établis dans l’esprit. Quant à celui qui compte sur le sens seul, alors il oubliera souvent et sa récitation sera disjointe, car son esprit est dispersé et occupé à d'autres choses. Cela arrive fréquemment, particulièrement quand la récitation est longue.

 

Septième Règle : Ne pas laisser une sourate complète jusqu’à avoir lié la première  partie à la dernière

Après avoir terminé une sourate du Qur’an, il est préférable de ne pas aller vers une autre sourate tant que l’on n’a pas perfectionné sa mémorisation et la connexion de sa première partie à sa dernière, au point que la langue peut couler dans la  récitation du début à la fin. Il doit être capable de la réciter sans devoir réfléchir ou rencontrer des difficultés dans la mémorisation des versets. Plutôt, la  mémorisation (et la récitation) de ces versets doit ressembler à de l'eau (gracieuse) et il faut réciter ces versets sans hésitation, même si l’esprit est occupé à d’autres choses, loin du sens de ces versets. Il doit être comme la personne qui récite sourate Al-Fatiha, sans difficulté ou sans devoir réfléchir. Cela vient en répétant fréquemment ces versets et en les récitant souvent. Cependant le mémorisation de chaque sourate du Qur’an ne ressemblera pas à celle de Al-Fatiha, sauf exception, mais l'intention et le désir doivent être d’essayer de faire ainsi. Donc, il est nécessaire lorsqu’on termine une sourate et qu’elle est fermement établie dans l’esprit, que son début est lié à sa fin et que celui qui apprend n’aille pas à une autre sourate tant qu’il ne l’a pas mémorisé avec précision.

 

Huitième Règle : Réciter à d'autres

Il est nécessaire pour celui qui apprend de ne pas dépendre de lui pour sa mémorisation. Plutôt, il doit évaluer sa mémorisation en récitant les versets ou sourates à quelqu'un d'autre, ou il doit les réciter en suivant le mushaf. Et combien cela serait excellent si la personne avait avec lui un hafidh précis (qui évaluerait sa mémorisation). Ceci, pour que celui qui apprend prenne conscience qu’il peut être distrait ou confus dans sa récitation (sans le savoir). Beaucoup parmi nous qui mémorisons une sourate faisons des erreurs et la personne peut ne pas s’en rendre compte jusqu’à ce qu’elle regarde dans le mushaf. De plus, celui qui apprend peut ne pas réaliser tout seul où il fait une erreur dans sa récitation, et ce  malgré le fait qu'il récite en utilisant un mushaf. Pour cette raison, faire écouter sa récitation du Qur’an est le moyen de connaître ses erreurs et d’en être conscient.

Article tiré du site troid.org

Extrait du livre Al-Qawa’id adh-Dhahabiya lil-hifdhil-Quran il-Adhim

Traduit en français par les salafis de l’Est  www.salafs.com 

 

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 23:20
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