14 avril 2008
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C'est le cas de son mariage avec Zaïnab –qu’Allah soit satisfait d’elle–, fille de Jahch. En effet, au cours de la période préislamique, les Arabes interdisaient le mariage entre l’homme et l’ex-femme de son fils adoptif, car ils ne faisaient aucune différence entre ce dernier et le fils biologique. Le Messager d’Allah sas l’épousa afin d'abolir cette croyance. Allah ta’ala dit à ce sujet :
"Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfait, tout comme toi-même l'avait comblé : « Garde pour toi ton épouse et crains Allah », et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est le plus digne de crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d’Allah doit être exécuté "Al Ahzab, 37 .
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14 avril 2008
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Interrogée au sujet du quotidien du Messager d’Allah sas dans sa maison, Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– répondit : « C'était un être humain comme tout autre. Il rapetassait ses habits, trayait ses brebis et prenait soin de son corps »Ahmad, 24998.
Mieux encore, la noblesse de son caractère l’avait poussé à dépasser sa propre personne pour se mettre au service des autres. Son épouse Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– a rapporte qu': « Il participait aux travaux domestiques avec tous les autres membres de la famille et dès que venait l’heure de la prière, il arrêtait tout et se rendait à la mosquée »Al-Boukhari, 5048.
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Un faible pour tout ce qui est beau et bien
Anas raa rapporte : « Je n’ai jamais touché une soie plus souple que les mains du Messager d'Allah sas et je n’ai jamais senti une fragrance plus exquise que le parfum du Messager d'Allah sas . »Al-Boukhari, 3368
L’attachement à l'aide et à l'intercession en faveur des autres
Ibn Abbas raa rapporte qu'il a vu un esclave nommé Moghîts, les larmes coulant jusqu’à la barbe, suivre sa femme Barîra. Le Prophète sas dit à Abbas : « Ô Abbas, n’es-tu pas surpris de l’affection qu’a Moghîts pour Barîra et de l’aversion que Barîra affiche pour Moghîts ?
– Pourquoi ne rentres-tu pas chez ton mari, demanda le Prophète sas à Barîra. – Ô Envoyé d’Allah, répondit-elle, est-ce un ordre ? – Non, reprit-il, c’est juste une intercession en sa faveur. – Alors non, reprit Barîra, je n’ai nullement envie de lui »Al-Boukhari.
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Abdullah ibn Oumar raa rapporte que le Messager d'Allah sas a dit : « Protégez quiconque demande votre protection au nom d’Allah. Soyez généreux envers quiconque vous demande quelque chose au nom d’Allah. Répondez favorablement à l’invitation de quiconque vous invite. Rétribuez quiconque vous fait du bien, si vous n'en avez pas les moyens, priez pour lui au point d’avoir la certitude que vous l’avez rétribué »Ahmad, 6106 .
Son épouse Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– dit à propos de lui : « L’Envoyé d’Allah sas acceptait les cadeaux et en donnait d’autres en échange » Al-Boukhari, 2445.
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Le Messager d’Allah sas s’enquerrait toujours des nouvelles de ses Compagnons et veillait à leur bien-être. Lorsqu’on l’informait d’un cas de maladie, il s’empressait de rendre visite au malade avec tous ses autres Compagnons disponibles. Ses visites ne se limitaient pas qu'aux musulmans. Il rendait également visite aux malades parmi les non musulmans.
Anas raa rapporte qu’un garçon juif au service du Messager d’Allah sas tomba malade une fois. Alors l’Envoyé d’Allah sas dit à ses Compagnons : « Allons chez lui, lui rendre visite ». Ils entrèrent chez lui pendant que son père était assis à son chevet. Le Messager d’Allah sas lui dit : « Dis : Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah. Ainsi, je pourrais intercéder en ta faveur le Jour de la Résurrection ». Le garçon se mit à observer son père et ce dernier lui dit : « Ecoute ce que te dit Abû Qassim ! Alors, il dit : « Je témoigne qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et je témoigne que Muhammad est Son Messager. » Le Prophète sas dit : « Louange à Allah qui l’a sauvé du feu de la Géhenne » Ibn Hibban, 2950.
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Le Prophète sas consultait souvent ses Compagnons et prenait en considération leurs avis concernant toutes les questions non tranchées par le Texte révélé. Abû Houreira raa rapporte : « Je n’ai vu personne consulter ses compagnons plus que le Messager d’Allah sas » At-Tirmidzi, 1714.
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Al Hassan rapporte : « Une femme âgée dit au Prophète sas un jour : – Ô Messager d’Allah sas , demande à Allah de me mettre au Paradis. Il lui rétorqua : – Les femmes âgées n'entreront point au Paradis. Elle s'en alla en pleurant. Le Prophète sas ajouta : – Dites-lui qu'elle n'entrera pas au Paradis en tant que vieille femme car Allah ta’ala dit: "C'est nous qui les avons créées à la perfection, et nous les avons faites vierges, gracieuses, toutes de même âge " Al-Waqia, 35-37
Ses plaisanteries ne se limitaient pas qu'aux propos. Il lui arrivait aussi de plaisanter avec ses Compagnons, même dans ses actes.
En effet, Anas ibn Malik raa rapporte qu’un bédouin appelé Zâhir donnait souvent des cadeaux du désert au Messager sas . En retour, ce dernier lui procurait des choses nécessaires lorsqu’il voulait rentrer chez lui. Le Prophète sas dit alors un jour : « En vérité, Zâhir est notre désert et nous sommes sa ville. »
Une autre fois, le Prophète sas vint le trouver pendant qu’il vendait ses marchandises. Le Prophète sas l’enlaça par derrière sans se laisser voir. « Laisse-moi, qui es-tu ? » dit-il. Lorsqu'il se rendit compte que c'était le Prophète sas , il cessa de se débattre et appuya son dos contre la poitrine du Prophète sas . Alors, le Prophète sas se mit à dire : « Qui veut acheter un esclave ? Il répondit : –Par Allah, Ô Messager d’Allah, tu verras, je n'ai aucune valeur. Le Prophète sas lui dit : – Mais auprès d’Allah, tu as beaucoup de valeur ou bien (selon une autre version) cependant, tu es très précieux auprès d’Allah »Ibn Hibban, 5790.
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Le Messager d’Allah sas fréquentait ses Compagnons et entretenait avec eux des relations très étroites. Il suffit pour s'en convaincre de prendre connaissance des détails de sa biographie. En effet, il est un modèle à suivre. C'est lui qu’il convient de prendre comme exemple dans toutes nos affaires.
Jarir ibn Abdullah raa dit : « Jamais, depuis que je suis musulman, le Prophète sas n’a refusé de me recevoir et jamais il ne m’a vu sans afficher le sourire au visage. Un jour, comme je me plaignais de ne pas savoir faire du cheval, il me tapota la poitrine et dit : « Ô Allah ! Fais qu’il soit solide à cheval, qu’il conduise les autres dans la bonne voie, et qu’il y reste lui-même » Al-Boukhari, 5739.
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Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle–, épouse du Prophète sas a raconté qu’elle lui demanda un jour : « Y eut-il jamais pour toi journée plus pénible que celle de la bataille d’Ohod. – Certes, répondit-il, j’ai beaucoup eu à souffrir de tes compatriotes. Mais ce qui me fut le plus pénible de leur part, c'est bien l’affaire d’al-Aqaba, lorsque j'essuyai un refus catégorique de la part de Ibn Abdil Yalil ibn Abdul Kolal dont j'avais eu à solliciter l'aide. Je retournai sur mes pas ne sachant trop quelle direction prendre. Je ne recouvrai mes esprits qu’au niveau de Qarn-et-Tsa’âlib. Alors, levant la tête, je vis un nuage qui me couvrait de son ombre. Après l'avoir bien scruté, voila que dedans j’aperçus Gabriel u qui m’appela et me dit : "Allah a bien entendu les propos de tes compatriotes, et les réponses qu’ils t’ont adressées. Il a envoyé vers toi l’ange des montagnes prêt à exécuter n'importe quel ordre que tu lui donneras". Aussitôt, l’ange des montagnes, m’appela, me salua, et ajouta : « Que veux-tu ? Désires-tu que je fasse se replier sur eux les deux rocailleuses[1] ? – Non, répondis-je, car de leurs entrailles, j’espère qu’Allah fera sortir des fidèles qui L’adoreront Seul, sans Lui attribuer d’associés »Al-Boukhari, 3059.
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Oumar ibn Al Khattab raa rapporte : « Je suis entré chez le Prophète sas un jour alors qu'il était sur une natte sans aucune literie. Sa tête était posée sur un oreiller en cuir rembourré de fibres de palmiers et ses pieds sur un tas de feuilles de saule. Une outre était suspendue à son chevet. Je vis sur son flanc une empreinte laissée par la natte. Alors je me mis à pleurer. « Pourquoi pleures-tu ? me demanda-t-il – Ô Envoyé d’Allah, répondis-je, j'essaie juste d'établir un parallèle entre ta situation et celle de Chosroês et César qui savourent toutes sortes de plaisir dans ce monde . Pourquoi pas toi qui es l’Envoyé d’Allah de surcroît ? – N’es-tu donc pas satisfait, répliqua-t-il, qu’ils aient les biens de ce bas monde et que nous, nous ayons ceux de la vie future ? » Al-Boukhari, 3629.
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